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Le miroir de notre âme, qui reflète l’envie, l’orgueil et la laideur ; quoi de plus répugnant ? Le printemps que l’on espère, envers et contre tout, ne viendra pas ce soir, car il a rendez-vous. Bastien le comprend, mais rien ne le retient. Il pleure, crie, rie et gémit. Une étoile qui luit au-dessus de l’univers, chaque jour un peu plus perd de son éclat. La froideur de l’hiver qui arrive à grands pas me désespère. Tu ne sais rien Bastien. Plus de destin. Plus de chemin. Rien dans ta main. Que se passe-t-il ? Es-tu perdu ? Lutte encore, ne perds pas, ne pars pas. Tu n’as pas le droit. Abandonner, se résigner, couper la route à ses idées. Reste là. Continue. Il faut se battre jusqu’au bout, tu ne peux renoncer. Ni t’en aller. La limite du monde, on la pousse plus loin. Avancer encore, toujours, des corps à corps. Voir quoi ? La vie sans toi ? Je ne peux pas. Que l’enfer nous attende, il peut brûler sans nous. Tu es fou. Obstination, indignation, trahison. Je connais la chanson. La vie est étrange, on ne comprend sa valeur que lorsqu’on la quitte. Qu’on prend la fuite. Vers l’infini, loin d’ici, le paradis. Est-ce permis ? Espoir qui nous sépare, que ton souffle nous atteigne à nouveau, qu’il éteigne les maux. Entre Bastien et la vie, une parcelle d’étincelle se fraie une route difficile. Du futur au passé. Le présent est absent, ce n’est pas le moment. Alors quand ? Je voudrais, tu le sais, c’est un secret. Des images se précipitent à ma rencontre, camouflent ma honte. Rougeur sur mes joues ? J’ai l’habitude. Certitude. Solitudes. Par la fenêtre rien ne filtre, les vitres immuables sont fidèles à leur poste. Sans relâche. L’âge et le nuage ne me sont plus d’aucun secours. J’oublie. Dans tes yeux couleur de foin Bastien, la neige tombe. Spectacle éternel, splendide merveille. Une sourde tristesse, qui te blesse sans cesse, t’oblige à reculer. Avance encore un peu ! Si je suis submergée par la pluie, par le vent et le feu, rejoins-moi. Tire-moi. Aide-moi. J’ai besoin de toi, sois là. Je fonds devant la glace, devant le temps qui passe, qui s’en va et s’en vient, qui t’emmène Bastien. Idées:
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