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Voyage accompli
Parcourir l’espace pour fuir le temps, aller de l’avant, sans trace. Amour intact, impact, contact. Entre deux être, entre deux choses, la vie est brusquement devenue rose. Morose. Harassé, torturé, devrai-je tout quitter pour m’en aller rêver ? Trop tôt ou trop tard, quelle importance ? L’heure de la peur ? La peur engendre la confiance, et l’amour la violence. Silence ! Arrêter de pleurer, de rire et de bouger. Immobilité. Le ciel pleure. Il pleure Bastien, envahi par la nuit, avalé par l’ennui. L’eau coule, s’écoule, s’égoutte goutte à goutte. Traversée de l’inconnu, connu, nu. On ne réalise nos peurs qu’en affrontant nos rêves. Habile maladresse, qui se dresse et m’empêche de tourner en rond. Vagabond. Voir la lumière du jour, toujours, sans détour. C’est une peur. Un rêve. De Bastien. Un destin, le sien. Son chemin. Nul endroit ne le voit, il doit partir seul. Les feuilles de l’automne tombent, monotones. Je frissonne dans le froid. Je crois. Mentir ? Sortir ? Mourir ou survivre ? J’ignore. Mort. Tort. Raison suprême, voilà que tu m’abandonnes à ton tour. À mon sort. Où suis-je ? Je ne t’entends plus. Tu es parti. D’ici, on ne sait rien. La question sans réponse. Les réponses sont là mais on ne les voit pas. Disséminées. Effeuillées. Jolie pâquerette qui s’envole au vent, ta douceur étoilée s’éteint en un instant. Appel vain, Bastien. La vie n’est qu’un enfer. Où penses-tu aller ? Te sauver ? T’échapper ? Dans le puits sans fond du temps et de l’espace, tu n’as pas ta place. Quête infinie. Perte de vie. Pourquoi ne pas sauter vers un monde nouveau ? Moins faux, plus beau ? Tu bouges. Tu es toi. L’ombre qui te tient et te détient te libère enfin. Liberté. Naïveté. Insouciante innocence, où est mon enfance ? Les chemins qui t’emmènent malgré toi, malgré moi, se déroulent sous tes pas. Je ne te suis plus. Je ne suis plus là. File et défile, vis tes espoirs de tout ton cœur. Demain sera meilleur. Aventure qu’on attend, et qui ne vient jamais, voici les regrets. Fardeau trop lourd sur de frêles épaules, allège-toi de tout ton poids. Fatalité. Et l’écume de la mer, sur tes fins cheveux blonds, dépose son sel, son trésor, sa passion. Mais le sable doré qui crisse sous tes pieds te rappelle soudain que tu es encore loin. |
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